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 Méli-Mélo en Mono

La surprise de ce disque c'est quand même le titre de Baschung "Petit Garçon" car pour le reste on les a bien entendu à la radio à l'époque.

L'autre surprise c'est que ce disque est également disponible en "stéréo" et là je me demande : "Mais pourquoi deux copies différentes à la vente ?" c'est quand même bizarre ... bon je sais le fric, mais il ne devait pas y avoir une grande différence de francs à l'époque, d'autres volumes de cette série sont également à choix : Mono ou Stéréo, une autre piste c'était peut-être que tout le monde n'avait pas du matériel de bonne qualité, encore ces vieilles radio-grammophone de la dernière guerre, peut-être !?




FACE 1

Johnny Hallyday - La génération perdue (J. Hallyday / Long Chris) (Arr. A. Greenslade)
Accompagné par The BlackBurds
Sheila - L'heure de la sortie (Carrère / Plante) (Extrait du film de Sheila *Bang Bang*
Accompagnée par Sam Clayton et son Orchestre
Hervé Vilard - Jolie ou pas jolie (Petite fille) (M. Fugain / Vilard / Patrice Laffont)
Spencer Davis Group - Gimme Some Loving (Stevie Winwood)
Georgette Lemaire - Lui (Christian Sarrel / Claude Bolling / Max François)
Baschung - Petit garçon (Baschung)
Arrangements et direction orchestre : Gregory Schmitt

FACE 2

Claude François - J'attendrai (Reach Out I'll Be There) (Holland/Dozier/François/Buggy)
Michèle Torr - Dandy (Ray Davies / A. Salvet)
Arrangements Les Reed
The New Vaudeville Band - Winchester Cathedral (G. Stephens)
Nana Mouskouri - Guantanamera (P. Seeger / H. Angulo / J. Marty / J-M Rivat)
avec Christian Chevallier et son orchestre
Le Grand Orchestre de Paul Mauriat - La chanson de Lara
(Maurice Jarre - P.F. Webster - H. Ithier) du Film "Le Dr. Jivago"
Chantal Kelly - Toi mon magicien (Laurent Malek / G. Manset)
Direction musicale : Claude Bolling

℗ 1966






Commentaires

  1. Le problème des disques stéréo est à la fois technique (gravure latérale et gravure verticale) et économique. Jusqu’au début des années 70, la majorité des gens écoutaient leurs disques sur des électrophones munis de capteurs monophoniques et saphirs incompatibles avec la stéréo. Devant l’importance du parc d’appareils les éditeurs ne pouvaient se permettre d’éditer uniquement des disques stéréo. Les disques stéréo sont sortis vers 1958 et pendant 10 ans les maisons de disques ont sortis les deux versions avec des dénominations différentes selon les labels ainsi la version standard (S) chez Philips et RCA étaient mono et les versions stéréo étaient clairement précisées, chez Barclay c’est le terme Médium (M) qui était utilisé. En 1965 Barclay a même sorti des albums exclusifs en stéréo pour ses artistes vedettes (La sérié « Chante en multiphonie stéréo » avec Aznavour, Ferrat, Ferré... Cela a donné des versions alternatives de certains titres réenregistrés pour l’occasion (En particulier pour Léo Ferré). A partir de la fin 1967 fut inventé la « Gravure universelle » qui a permis de permettre la compatibilité des disques avec tous les appareils. Philips fut l’un des premiers éditeurs à commercialiser des disques de ce type avec l’album de Claude François comprenant « Comme d’habitude » fin 1967 puis Barclay suivit et proposa cette gravure universelle également sur certains 45 tours dès 1968 (Notamment ceux de Mireille Mathieu et Monty). C’est donc normal que le disque que tu proposes existe en deux versions.

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    1. Je confirme mes remerciements et toutes tes infos, qui me sont nécessaires pour comprendre ce qu'était la musique dans ces années-là, nous sommes heureux que la stéréo ait pris le pouvoir.

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    2. Et bravo (à toi et Séric) pour vos connaissances dans le monde obscur des compagnies discographiques et de la technique de l'époque.

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    3. Decca en premier était connu pour sortir les disques en stéréo ( Charden, par exemple !). La fameuse dénomination M.

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    4. Je ne savais pas tout cela, mon premier tourne-disque (à moi) datait de 66 et celui de mes parents était beaucoup plus vieux
      Mais je n'ai jamais eu de problème d'écoute sur aucun des deux

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    5. Moi mon premier était un machin bleu Philips, un collector aujourd'hui, mon frère s'est payé une Dual avec 2 enceintes, plus tard, c'était le grand luxe et beaucoup mieux pour écouter les Pink Floyd.

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  2. Pour réponddre à ta question, il s'agit effectivement d'un problème technologique.
    En 1966 (très belle année), la stéréophonie "grand public" était récente et s'appuyait sur une nouvelle technique de gravure.
    Une pointe de lecture mono ne se déplace que latéralement dans un sillon gravé à 60°.
    Une pointe de lecture stéréo se déplace aussi verticalement mais dans un sillon élargi à 90°.
    Donc une pointe mono sur un sillon stéréo ne pouvait pas suivre les déplacements verticaux imposés ce qui provoquait une usure prématurée du sillon (On le constate régulièrement en rippant nos vinyles).
    Ça c'était au départ. Pour pallier à ce problème, les éditeurs ont mis au point le principe de la "Gravure universelle" ou "Mono compatible Stéréo" (Et autres expressions que l'on retrouve sur les étiquettes des disques). Cela signifie que pour assurer la compatibilité, l'amplitude verticale du sillon a été limitée pour éviter le saut des pointes mono...

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    1. J'ai eu se problème "ne pouvait pas suivre les déplacements" avec le rip de la chanson de Sheila, où le début était clairement impossible à ripper en stéréo, il y avait un bruit terrible, donc je suis bien ton intervention et la comprend très bien, merci du temps que tu as pris pour répondre à ma question.

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  3. 2 réponses à ta question. C'est cela la stéréo...

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  4. Alors ça c'est pas banal, j'avais pas idée que Bashung ait pu commencer sa carrière si tôt, sans prénom et avec un c. Presque quinze ans pour trouver son public, sacré chemin de croix.

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    1. Je cherche d'ailleurs ses petits 45 tours du début, mais ici c'est quand même compliqué et sur la toile certains sont quand juste un peu cher pour ce que je veux en faire : une copie et basta, alors on verra bien si je trouve qq chose.

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  5. La nana sur la pochette c'est Isabelle. Mère des enfants de Cloclo.
    Le Mono pour la petite histoire était remixé au début des années 70 par certains producteurs, pour le passage radio.

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    1. Ah bon ! J'aurais pas mis un copec sur cette personne, merci pour l'info.

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  6. Même si on connais ces chansons, c'est toujours un plaisir de les réécouter, et puis il y a le "Baschung". Merci.

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    1. C'est presque comme le michung, du mélange de lettre pour dire la même chose 🤣

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  7. de la chanson Française
    je m'empresse de le prendre pour l'écouter
    mille merci mon ami

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