Hélène Martin

 La Fine Fleur N°1

Hélène Martin débute à Paris en 1956 dans les cabarets de la rive gauche. Son premier disque 25cm, en 1961, inaugure une suite de plus d'une trentaine d'albums originaux.
En 1968, elle crée son propre label, Les Disques du Cavalier.
 
Elle travaille également pour le petit écran - 22 portraits pour l'émission Plain-Chant dont Aragon, Tardieu, Louise Labé, Max Jacob, Guillevic, Soupault, une série d'émissions pour le ministère des Droits de la femme, et le téléfilm Jean le Bleu, d'après le roman de Jean Giono.
 
Parallèlement Hélène crée des spectacles musicaux dont Terres mutilées sur des textes de René Char, Le Jour et la nuit ou Georges Braque, Chagall, celui qui dit les choses sans rien dire, La Douceur du bagne et Le Condamné à mort de Jean Genet.
 
Primée 3 fois par l'Académie Charles Cros, par l'Académie du Disque français, et par la Sacem, puis nommée Officier de l'Ordre des Arts et Lettres, une reconnaissance institutionnelle de sa permanente exigence artistique et de la ténacité sans lesquelles ses projets à contre-courant des normes commerciales n'auraient pu être menés à bien.

Et si on l'écoutait avec ce LP de 1967 où elle écrira toutes les musiques et laissant les textes à quelques grandes "plumes" et pour un autre enregistrement d'elle, c'est ICI.





Les musiques étant d'Hélène Martin, 
reste plus qu'à découvrir qui a écrit les textes, on y va :

FACE A

Sans nouvelles (Jean Mogin)
Le feu (Louis Aragon)
L'amour a cassé sa pipe (Hélène Martin) Inspiré par une phrase de Maïakovsky,
Encore l'art Po (Raymond Queneau)
Que reste il à dire ? (Gil Jouanard)
Le condamné à mort (Jean Genet)

FACE B

Amazonie (Luc Bérimont)
Où sans vieillir... (Jean Genet)
Cadarache (R.M. Moulin)
La grand-mère voltairienne (Raymond Queneau)
Je suis fidèle (Hélène Martin)
Martin (Hélène Martin)

Arrangements et direction d'orchestre : B. Pierrot / J.F. Gaël
Orgue Hammond de la Maison Hanlet

℗ 1967





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